Sainte-Catherine
Au centre historique d’Héraklion, à côté de l’église métropolitaine de Saint-Minas, tout ce qui est sauvé de l’ancien monastère sinaïte de Sainte-Catherine, c’est le catholicon.
Jusqu’à 1669, année où la Crète fut prise par les ottomans, Sainte-Catherine était un des foyers ecclésiastiques et spirituels les plus importants de l’orthodoxie. En tant que centre monastique majeur, sa contribution à l’éducation des Crétois orthodoxes était importante. Après la libération de la Crète, à l’initiative de l’Archevêché de Crète, elle fut aménagée en espace d’exposition d’objets du culte et d’icônes. L’on y réunit des icônes, des objets et des reliques d’importance majeure, de toute l’île. Parmi elles, les œuvres les plus importantes de Mihaïl Damaskinos qui, jusqu’à 1800, se trouvaient au monastère Vrontisiou. Outre la précieuse collection d’icônes, Sainte-Catherine dispose également d’autres objets remarquables tels que le célèbre évangile du monastère Apanosifi, le trône de l’évêque, en bois sculpté, du monastère Kera.