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Il s’agit d’un ancien monastère, situé à 12 km à l’est de Réthymnon, dans la commune de Pangalohori. Il y fut fondé, très probablement, durant la 2e ère byzantine (961-1204). Son fondateur était un certain moine Arsène, d’après lequel il fut nommé.
Selon la version la plus probable, il fut déserté à un moment de son histoire, à cause des pirates qui causaient des problèmes aux agglomérations côtières.

Il fut rénové, comme plusieurs autres monastères crétois, avant 1600. À la fin du 16e siècle, l’on inaugura l’église de Saint- Georges, le catholicon du monastère, une basilique à croix inscrite, à coupole.

Le séisme dévastateur de 1856 fut à l’origine de la destruction d’une grande partie du monastère. Dix ans plus tard, les moines mirent le patrimoine du monastère à la disposition de la lutte de 1866 pour la libération. Lors du dernier soulèvement crétois (1897-1898), Arsani vécut son propre holocauste : le prieur Gabriel Klados fut tué lors d’une échauffourée avec les ottomans. C’était la dernière contribution du monastère, peu avant la libération de la Crète. L’étape suivante dans l’histoire du monastère se situe en 1941, année à laquelle les allemands exécuteront le moine Damien Kallergis, parce qu’il abritait des maquisards.

Le monastère fut restauré au début des années 1970. Les peintures murales de l’église furent réalisées plus tard et l’on fonda le musée et le centre de conférences.

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